Écologique ou pratique, le choix peut être cornélien. Naturel ou artificiel, les sapins montent sur le ring pour s’affronter, on n’est pas à l'abri de voir quelques épines tomber. Les clichés ont la peau dure. Pratique, le sapin artificiel serait un allié impérissable que l’on ressort de nos caves à chaque Noël, retrouvant avec joie ce vieil ami que l’on n’avait pas vu depuis un an. Au contraire, on regarde de travers son cousin sorti tout droit de la terre. Déforestation lui dit-on, le doigt pointé sur ses épines ! Pourtant question écologie, pas certain que monsieur soit le vraiment le bon coupable …
Bien évidemment, la culture de notre ami naturel n’est pas neutre en rejet de CO2. Cependant une étude canadienne a démontré que sur la durée de vie de ces deux types de sapins, celui en plastique serait plus énergivore. Gourmand le coquin…. En effet, entre sa production, son transport, son recyclage ( si il est possible), le sapin artificiel serait responsable d’une émission de 8,1 kg de CO2 en moyenne sur sa durée de « vie ». Pour son homologue en bois et en épine, cela se chiffrerait à 3,1 kg par an… N’oublions pas qu’en étant « vivant », lors de sa culture, la sapin naturel participe donc à la photosynthèse pour les scientifiques en herbes. C'est-à-dire que l’arbre absorbe du dioxyde de carbone (CO2) et rejette du dioxygène gaz indispensable à la vie. On respire mieux, vous ne trouvez pas ? Côté santé, le sapin artificiel n’est pas vraiment un bon élève. Ce dernier est généralement fabriqué en PVC, un plastique synthétique contenant de multiples produits chimiques dangereux: plomb, phtalates, chlorure de vinyle… Ces substances aux noms alambiqués contribuent à la pollution de nos intérieurs. Certains sont cancérigènes et la plupart nocifs pour la santé de nos enfants notamment. Aïe…
Contrairement aux idées reçues, l’exploitation des sapins naturels si elle est d’origine française ou bien des pays nordiques est généralement peu néfaste pour la planète. En effet, leur culture nécessite peu d’eau et les sapins sont en moyenne coupés au bout de dix ans, la terre reste donc tout de même bien au repos. Si vous optez pour un sapin naturel il faudra donc bien être regardant sur ce point en privilégiant notamment un circuit court grandissant en prime la fraîcheur de votre bellâtre verdoyant. Autre point positif du côté de l’hexagone, notre pays dispose d’une filière de recyclage des sapins majoritairement bien développée. Mon-bucheron.com vous propose par exemple un service de récupération de votre sapin après les fêtes en partenariat avec la mairie de Paris. Ces derniers sont alors broyés et utilisés par la suite sous forme de paillage pour drainer les massifs et stopper l’apparition de mauvaises dans les sols. Pratique et responsable.
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